Saviez vous que ...

Saviez vous que… Mythe aquatique : On donne le nom « algue » à tout ce qui pousse dans les lacs

Les nénuphars, myriophylles, lentilles d’eau, élodées du Canada, etc. qui poussent dans les eaux douces sont toutes des plantes aquatiques vasculaires. Tout comme les plantes terrestres, la grande majorité ont des racines, des tiges et des fleurs.

À l’opposé, les algues sont généralement microscopiques et dépourvues de structures organisées visibles à l’oeil nu, à l’exception des macroalgues (Chara et Nitella) qui peuvent atteindre quelques centimètres de longueur et qui ressemblent un peu à des plantes vasculaires. Lors de fleurs d’eau de cyanobactéries, ces algues bleu-vert microscopiques deviennent visibles à l’oeil nu en raison des colonies qu’elles forment et qui peuvent atteindre un à deux millimètres de diamètre. Certaines cyanobactéries peuvent parfois flotter à la surface de l’eau et s’y accumuler en vastes surfaces appelées fleurs d’eau ou écumes.

Aussi, la matière brune « glissante » tapissant les roches de nos lacs et rivières vous permet de voir un autre type d’algue, inoffensive cette fois-ci, les diatomées.

Si vous êtes habitués aux grandes algues qui jonchent les plages des plans d’eau salée, sachez que des algues de cette taille se limitent habituellement aux océans.

Pour en apprendre plus sur les algues et les plantes aquatiques, visitez le site de la « Trousse des lacs » du Conseil régional de l’environnement des Laurentides et cliquez sur l’onglet fiches théoriques. Plusieurs organismes, dont le GRIL, participent à la réalisation de ces fiches.

Source : Bulletin du GRIL
Volume 1, Numéro 2, Septembre 2011

Saviez vous que… Une chronique du bulletin du Gril sur un mythe aquatique : Les murets de ciment réchauffent l’eau des lacs

L’exposition de l’eau au soleil est le plus important facteur déterminant la température des lacs et des rivières. Dans le cas des murets de ciment, contrairement à la croyance populaire, ceux-ci ne réchauffent pas assez l’eau pour vraiment influencer la vie aquatique : de couleur généralement pâle, ils reflèteront plutôt l’énergie du soleil
au lieu de l’absorber et de la transmettre à l’eau. Par contre, qui dit muret dit souvent absence de bande riveraine et absence d’arbres et d’arbustes pouvant intercepter les rayons du soleil.

Ainsi, dans les petits plans d’eau, il est concevable que la présence de murets cause indirectement un certain réchauffement de l’eau. L’influence directe la plus notable des murets est qu’ils privent les littoraux d’une zone importante d’habitat pour la faune et la flore aquatique. Malheureusement, retirer des murets déjà en place causerait plus de perturbations à court terme que de bienfaits à long terme.

Il faut donc tenter de les « camoufler » le plus possible Avec des végétaux, tant en hauteur derrière le muret pour procurer de l’ombre au plan d’eau que sur le muret lui-même pour redonner un habitat le plus viable possible aux espèces aquatiques.

Source : Bulletin du GRIL Volume 1, Numéro 1

Saviez-vous que : c’est M. Benoit Masson, un artiste et un amuseur publique, qui a conçu et dessiné le logo de l’Association.

mars 2011

Saviez-vous que : Le bassin versant du lac Croche fait environ 490 km2, un territoire plus grand que celui de la municipalité de Saint-Donat (361 Km2).

Qu’est-ce qu’un bassin versant ?
Un bassin versant ou bassin hydrographique est une portion de territoire délimité par des lignes de crête, dont les eaux alimentent un exutoire commun : cours d’eau ou lac ». C’est un territoire comme celui d’une municipalité ou d’un pays, mais dont les frontières sont naturelles. Cette frontière s’appelle « la ligne de partage des eaux », c’est-à-dire, la ligne où l’eau de pluie et l’eau qui pénètre dans le sol vont s’écouler vers une rivière ou un lac en particulier, comme le lac Croche par exemple.

De plus, chaque bassin versant se subdivise en un certain nombre de bassins plus petits, nommés « sous-bassin versant » qui se segmentent eux-mêmes en plus petits bassins jusqu’à un niveau élémentaire. Ainsi, il existe sur un territoire donné une hiérarchie entre les bassins versants. La notion de bassin versant revêt une importance particulière puisqu’une des préoccupations en regard de la qualité de l’eau est l’apport en matière nutritive. Le bassin versant est donc le cadre général à partir duquel on analyse la qualité de l’eau. C’est dans ce cadre d’ailleurs que le gouvernement du Québec a élaboré sa politique de l’eau. En résumé, le lac Croche reçoit son eau d’un territoire immense et la qualité de celle-ci est fonction de la qualité de l’eau qui circule dans ce bassin versant. Il devient évident que le maintien et l’amélioration de l’eau du lac Croche sont dépendants du plan directeur de la municipalité de Saint-Donat ainsi que des autres associations de lac. Pour en savoir plus sur les notions de bassin versant et sur les caractéristiques du lac Croche, veuillez consulter les documents sous l’onglet « Environnement lac Croche » de notre site Internet : http://www.saint-donat.info/Le-Lac-Croche

février 2010

Saviez-vous que

Saviez-vous que depuis la création en 1975 de notre association, 110 personnes ont donné de leur temps comme membre du conseil d’administration. Plusieurs d’entre eux y ont consacré bon nombre d’années, en particulier Jean-Guy Houle qui a participé au C.A. pendant 15 ans . On retrouve par la suite pour 10 ans et plus , Denise Vincent, Gustave Robert , Réjean Pelletier et enfin Daniel Papineau . En moyenne, chaque personne membre du CA est demeurée en poste un peu plus de 3 ans. Merci à tous ces bénévoles qui sans eux, bien des projets n’auraient pu être réalisés.

aout 2009

Saviez-vous que… suite à l’analyse de la qualité de l’eau dans neuf lacs de Saint-Donat que le lac Croche arrive en quatrième rang pour ce qui est de la transparence de l’eau, au sixième rang pour le taux de phosphore (indicateur de la présence de nutriments dans l’eau) et de chlorophylle (indicateur de présence de végétaux dans l’eau) et au huitième rang pour ce qui est du carbone dissous (indicateur de matières en suspension dans l’eau)

juin 2009

Savez-vous que la ramification d’un bassin versant se mesure entre autres par le nombre de lacs qui se suivent à la queue leu leu ?

Ainsi celui du lac Croche compte 10 plans d’eau avant d’atteindre le bassin 1 du lac Croche situé à la tête de la rivière Ouareau. Voici une des trajectoires : l’eau du lac Boriau se jette dans le lac Sorel, puis dans le lac Lajoie, le lac Provost, le lac du Pimbina, le lac Archambault, le lac Blanc, la rivière Blanche, le lac Ouareau, le bassin Saint-Guillaume du lac Croche pour aboutir dans le bassin 1. Plus le réseau des cours d’eau et des plans d’eau d’un bassin versant est ramifié, plus il est vieux, moins le sol sur lequel il repose est perméable, et donc l’eau est plus susceptible de ruisseler à la surface. L’abondance des pluies et la pente du terrain influencent également la ramification d’un bassin versant. (Source : Wikipédia)
Janvier 2009

Savez-vous ce qu’est le fetch d’un lac ?

C’est la longueur maximale effective sur un lac au-dessus de laquelle souffle le vent. Toutes choses égales par ailleurs, plus le fetch est important plus la hauteur des vagues sera grande. Le lac Croche est composé de plusieurs bassins. Il y a donc un fetch pour chaque bassin. Le fetch le plus long est celui du bassin 7 (1,1 km avec un vent du sud sud-est) alors que le plus court celui du bassin 6 (0,64 km avec un vent soufflant de l’ouest). La hauteur maximale des vagues est relative au fetch. On peut l’estimer en utilisant la formule appropriée. Par exemple, dans le bassin 7, la hauteur maximale de la vague serait de 34,5 cm ou de 14 pouces (vent du sud) alors que dans le bassin 6 elle ne serait que de 26,6 cm ou 11 pouces (vent de l’ouest). En comparaison, le lac Sylvère a un fetch de 2,6 km et une vague d’une hauteur maximale de 53 cm ou 21 pouces lorsque le vent vient du sud sud-est. À Saint-Donat, le fetch du lac Ouareau est le plus long (7 km avec un vent du sud sud-est) avec une vague d’une hauteur théorique de presque un mètre.
Novembre 2008

Saviez-vous que l’indice de sinuosité du lac Croche est de 5,5 points.
Cet indice est un indicateur du degré d’irrégularité et de complexité de la forme d’un lac. Le lac Croche porte bien son nom. En comparaison, l’indice de sinuosité du lac Sylvère n’est que de 1,9 point. Pour calculer l’indice de sinuosité, on divise le périmètre d’un lac par le périmètre théorique d’un lac de même surface, mais parfaitement rond. Ainsi, un lac Croche de même surface (1.64 km2) qu’actuellement, mais parfaitement rond aurait un périmètre 5 fois plus petit. On peut faire un raisonnement semblable et affirmer qu’un lac Croche de même périmètre (25.15 km) qu’actuellement, mais parfaitement rond aurait une superficie plus grande que celle du lac Archambault. Qu’est-ce que ceci signifie ? Ceci signifie qu’il y a plus de riverains au lac Croche qu’au lac Sylvère par exemple pour une même surface d’eau.
Août 2008

Saviez-vous qu’une étude sur l’analyse dynamique du phosphore au lac Brome atteste qu’un hors-bord de 10 CV peut remettre en suspension dans l’eau les sédiments du fond d’un lac jusqu’à une profondeur de 2 mètres, et jusqu’à 6 mètres de profondeur pour une embarcation munie d’un moteur de 100 CV. (Dans L.-G. Francoeur. Le moteur des invasions d’algues. Le Devoir)
Juin 2008

Saviez-vous quel lac du bassin versant du lac Croche se situe le plus haut ?

C’est le lac à Pierre à 751 mètres au-dessus du niveau de la mer. Le lac à Pierre se trouve dans le secteur C (secteur Croche) de notre bassin versant. L’eau de ce lac parcourt environ 8 kilomètres, et passe par le lac Saint-Onge, avant d’atteindre le bassin 4 du lac Croche à 374 mètres plus bas : la pente est de 10 %. Un deuxième lac situé très haut est le lac de l’Appel (à 660 mètres d’altitude). Il appartient au secteur A (secteur Archambault-Ouareau) de notre bassin versant à environ 20 kilomètres du lac Croche.